Le « Sud » est un tropisme ancien de Jean-Marc Padovani.
Le sud, d’abord celui de la Méditerranée française, celle des terres provençales et languedociennes où il a grandi.
Le Sud, c’est celui de l’Espagne et de l’Andalousie habité par la clameur de ses ferias françaises et espagnoles, puis par lʼinitiation flamenca, dont Federico García Lorca reste passeur par excellence.
Le Sud, c’est aussi, celui du Maghreb.
D’autres Suds encore ont nourri, depuis la fin des années 1980, les projets multiples de Jean- Marc Padovani qui, vus d’aujourd’hui, dessinent un faisceau de sens : Tres horas de sol, Minotaure Jazz Orchestra, SUD, Canciones, le Flamenco à la Question (à Royaumont en 2002), Cantilènes…
A ce point, ce Sud musical n’est pas un hasard, c’est un destin artistique inconsciemment et consciemment entrevu et poursuivi. Avec Paloma Pradal, le retour sur le flamenco se fait avec une « cantaora » qui a grandi à Toulouse, dans une culture familiale imprégnée des valeurs andalouses et flamencas depuis l’arrivée de ses arrière-grands-parents en 1939, conséquence de la guerre civile espagnole.
Toulouse, car aujourd’hui le flamenco dépasse les frontières et devient un langage musical qui, hors de l’Andalousie et de l’Espagne, conquière ses diasporas. La grammaire du jazz contemporain de Jean-Marc Padovani est l’outil qui lui permet de projeter la matière flamenca dans un autre espace imaginaire, entre oralité (celle de Paloma), écriture (celle de Padovani), improvisation (celle de tous).Le Sud, c’est aussi, celui du Maghreb.
D’autres Suds encore ont nourri, depuis la fin des années 1980, les projets multiples de Jean- Marc Padovani qui, vus d’aujourd’hui, dessinent un faisceau de sens : Tres horas de sol, Minotaure Jazz Orchestra, SUD, Canciones, le Flamenco à la Question (à Royaumont en 2002), Cantilènes…
A ce point, ce Sud musical n’est pas un hasard, c’est un destin artistique inconsciemment et consciemment entrevu et poursuivi. Avec Paloma Pradal, le retour sur le flamenco se fait avec une « cantaora » qui a grandi à Toulouse, dans une culture familiale imprégnée des valeurs andalouses et flamencas depuis l’arrivée de ses arrière-grands-parents en 1939, conséquence de la guerre civile espagnole.
Jean-Marc Padovani : saxs et compositions
Paloma Pradal : chant
Naïssam Jalal : flûte et nay
Alain Bruel : accordéon
Frédéric Monino : basse
Dawoud Bounabi : batterie