Dèlgres pourrait bien être le chaînon manquant de la culture caraïbe. Ou serait-ce le chaînon manquant du blues??
En 1802, seulement 8 ans après son abolition par la révolution, Napoléon Bonaparte rétablit l’esclavage dans les colonies françaises.
En Guadeloupe, l’officier métis Louis Dèlgres ira jusqu’à l’ultime sacrifice, pour empêcher les troupes métropolitaines de faire appliquer le décret. En vain.
Une fois Dèlgres et ses partisans morts, une farouche répression s’abat sur la Guadeloupe.
Des milliers de guadeloupéens sont contraints à l’exil… notamment en Louisiane, berceau du Blues…
Dèlgres, c’est le blues créole de ces anonymes, déportés une fois encore, fuyant la répression Bonapartiste de 1802. Dèlgres c’est aussi cette mémoire retrouvée de chants et de danses mélangés aux larmes des autres pauvres types, perdus depuis longtemps à la Nouvelle-Orléans. Quand le blues devient rock ! Un son de poussière, de lutte et d’espoir.
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Un tonneau de rhum gwada félé qui inonde le delta du Mississipi et qui soule tout le monde. Si bien que l’africain, l’indien, le petit blanc et tous les autres ne savent plus très bien sur quel pied danser; mais ils dansent! Le Blues rugueux des paumés de l’histoire…
Et nous voilà, tous embarqués, clandestins de prestige, sur ce bateau libre, entre Pointe à Pitre et Congo Square, Lafayette et Basse Terre, filant sous les étoiles de la mer caraïbe… Le temps d’un concert de Dèlgres…
“Vivre libre ou mourir!”
Baptiste Brondy : Batterie
Rafgee : Tuba Sousaphone
Pascal Danaë : Chant, Guitare