Exposition dans le cadre des Paillotes les 11 et 12 mai 2017.
« Mon travail s’affirme dans un désir d’expression libre. Je veux nourrir un dialogue où les mots sont ceux que j’invente, et même, allant au-delà des mots, je veux m’affranchir du langage pour évoquer l’intime au travers de médias non codifiés.
L’intime, c’est ce qu’il y a derrière la peau, l’insaisissable. Transcrire un univers inconnu qui nous est pourtant, en apparence, familier. Comme un explorateur, je cherche ce qui se cache au-delà des limites: je veux parler des choses qui n’ont pas de nom. Là, où la peur révèle le plaisir, le simple questionne le complexe et où l’absurde explique bien des vérités.
Je me nourris de l’espace, et mes œuvres tels des miroirs, des loupes ou des prismes se posent en son milieu et en révèlent des facettes inexplorées. Je m’intéresse à ce dialogue à ces interactions entre le monde palpable, physique dont le spectateur est parti intégrant, et le monde immatériel, celui du dedans, imperceptible.
C’est dans le questionnement de l’intime que je tente de générer du lien entre ces inaudibles questions naissant de la tension entre le mouvement et l’équilibre et que les mots ne savent dire. Ainsi, tout mon travail sur la fragmentation, le flux, l’expansion, le désordre, la difformité véhicule l’inertie nécessaire à cette mise en tension.
Ce moment où une œuvre d’art fige un mouvement dont on ne sait ni la genèse ni la fin. »
É.L
plus d’infos : etienne-lescure.blogspot.fr